
Le propre d'un dessin de presse c'est d'être éphémère. C'est une photographie du moment, un instantané, un coup de fusil, une éjaculation. Il témoigne, il dénonce, il questionne, il se moque, il frappe, mais il disparaît aussi vite qu'il est apparu. Il est en kiosque le temps d'une journée, d'une semaine ou d'un mois... mais parfois, ô bonheur, il survit dans la mémoire de quelques lecteurs.
J'ai donc, dans un coin de mon atelier, quelques cartons comme des cercueils où crèvent doucement des crobards parus dans Siné Hebdo,...
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